Je suis belle uniquement parce que tu m'as regardée

Jeudi (14/12/06)

Des ternes aux étoiles *

Je n'enlèverai pas... Parce qu'il y a ce côté un peu mélancolique qui s'est installé chez moi, ce côté "j'prends la vie comme elle est...", et ce côté qui cherche toujours une petite étoile dans ce ciel, dans cet immeuble, dans cet arbre que j'ai revu vendredi....

Dans ton regard qui emplirait d'espoir quelqu'un qui a tout perdu. Un mélange d'air, de feuilles mortes, d'odeur de miel ou de caramel, j'pars vivre dans mes rêves... "S'il y a quelque chose qu'on ne peut pas enlever à l'homme c'est bien le rêve"

Mes sens sont exacerbés et t'aimer me fait sentir plus fort toutes les odeurs, toutes les douceurs mais aussi tous les maux. parce que là-bas le ciel est toujours empli d'étoiles...

Des étoiles de rêve, des étoiles d'étourdissement, des étoiles d'émotions en tout genre.. il y a eu l'amour, il y a eu l'amitié, il y a eu les fou-rires, il y a eu la course... Et il y a toujours de l'amour en pagaille.

Parce que me sentant mi moi mi toi je ne vois pas d'autre endroit...

Ecrit par rafaelle-, à 23:18 dans la rubrique Sans titre.

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Jeudi (15/06/06)

commentaire pour ma rafinoumarie

C'est drole que tu es choisie la libellule qui bulle. Je ne l'utilise que très peu maintenant cette rubrique.
Une ninou qui écrit n'est pas très magique.
J'suis heureuse que tu sois venue ici. La porte est ouverte, dès que tu ne te sens pas très à l'aise chez toi.
Bisouuuuuuuus

Ecrit par ninoutita, à 21:17 dans la rubrique Sans titre.

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Samedi (27/05/06)

"Ma déraison...

--> ... contre ce mal au fond"

J'aime te suivre, te regarder, t'écouter et parfois te parler mais je voudrais plus plus, tellement plus...
Et qu'on ne me dise pas que j'en veux toujours plus, je me contente de ce que j'ai puisque je suis obligée, mais moi je voudrais t'aimer, t'embrasser, te serrer fort dans mes bras, te dire les plus beaux mots de la terre, vivre un peu comme les autres pour une fois, s'inventer un monde où l'on ne nous connaîtrait pas, marcher dans les rues, t'enlacer et envoyer au diable le regard des autres.
Je voudrais profiter de ce temps un peu lourd, je voudrais te sourire, ne plus jamais avoir peur, être dans tes bras, t'entendre me dire des mots doux, et puis, à mon tour, te dire que tu es la plus belle femme du monde, que je t'aime que je t'aime... Que c'est vraiment TOI que j'aime. Que je ne veux que toi.
Que je veux que notre Amour soit encore et encore plus beau et plus fort.
Que je veux t'aimer sans jamais m'arrêter.
Que je veux passer ma vie à ça.

Ecrit par rafaelle-, à 18:47 dans la rubrique Sans titre.

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Samedi (20/05/06)

Requêtes...

Je ne sais pas si sur votre joueb vous êtes déjà allé dans "Stats" dans le menu administrateur, et si vous avez déjà cliqué sur "Requêtes".
Cela vous montre comment les gens peuvent arriver sur votre joueb en utilisant les moteurs de recherches...
J'ai découvert entre autres qu'aujourd'hui, quelqu'un avait saisi "alice taglioni nue", ou encore "belle cuisse" et qu'il était tombé sur mon joueb...
J'en découvre comme ça tous les jours...

Ecrit par rafaelle-, à 12:43 dans la rubrique Sans titre.

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Mercredi (26/04/06)

--> en me disant que je suis libre, libre d'aimer qui je veux, libre de laisser mes yeux contempler quelqu'un d'autre, je n'ai qu'une envie : ne voir que toi, n'aimer que toi, ne désirer que toi. Ta peau est plus douce, tu es plus indulgente, et tellement compréhensive.

J'ai aimé des garçons
J'ai voulu reposer mon coeur contre le leur
J'ai voulu être flattée par leurs propositions
J'ai voulu m'envoler sous leurs déclarations
Sur leurs bouches mes lèvres ont voulu se poser
Mais ce sont toutes ces choses là
Et les petites attentions
Que j'ai tant espéré
Et n'ai jamais reçu.
Jamais le feu ne s'est emparé de mon corps
Petit à petit et avec douceur
Lorsque je m'approchais un peu trop de l'un d'eux
Et jamais je n'ai remarqué celui pour qui elles se pâmaient
J'ai toujours préféré Kirsten à Josh, Kristin à Hugh, Victoria à Miguel,
Jamais sur les pavés je ne me suis retournée
Pour admirer ses muscles saillants et sa gueule angélique
J'ai aimé un parfum, et une gentillesse,
J'ai rêvé de bras tendres et de fusion immédiate de nos esprits,
J'ai beaucoup moins souffert en observant tout bas Claire
Derrière les barreaux de mon masque
Quitte à laisser à l'adversaire le temps de marquer un point,
J'ai beaucoup moins souffert en pleurant dans mon lit
Après l'avoir quittée pour plusieurs mois
J'ai beaucoup moins souffert de ces deux amours là
Que de leurs moqueries, leurs mots maladroits et blessants,
que de leur unique intérêt à se faire du bien avant tout,
Et de ne même pas songer à comprendre, même après.
Je n'ai jamais voulu si fort un autre corps que le tien
Et surtout pas l'un des leurs.
Certains m'inspirent tendresse, humour, et amitié
Je les ai aimés, oui
Mais pas désirés.
Pardonne-moi, mais là, même sans barrières, Rafaelle aime les elles, et surtout celle qui a des ailes.

Ecrit par rafaelle-, à 12:34 dans la rubrique Sans titre.

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Lundi (03/04/06)

Le foulard en soie

--> Pour continuer SON blâme, faut que je vous raconte l'histoire du foulard en soie...

Mardi dernier, j'ai dû aller avec EUX et mon avocate de tante voir M. le juge d'instruction. Avant cela, je suis allée déjeuner avec EUX (ma tante, Havraise, était à ce moment là dans le train). Nous avons choisi le restaurant du magasin Le Printemps, j'ai pris comme d'habitude quand je vais là-bas, des tartines au fromage de chèvre frais et au miel d'acacia et en dessert une tartelette au caramel (j'allais plutôt bien jusqu'à ce que mon avocate de tante arrive, c'est pour ça que j'avais bien mangé). LUI, était assis à côté de moi. ELLE en face. Derrière nous, un homme d'une cinquantaine d'années déjeunait seul et à côté de nous, une mère d'environ quarante ans et sa fille, toutes deux blondes déjeunaient aussi. À la fin du repas -l'homme qui mangeait derrière nous avait quitté le restaurant quelques minutes avant-, IL se lève et cherche son petit foulard en soie. Petit foulard en soie plein de trous. Noir et marron. Mais qui a une valeur sentimentale (il est d'ailleurs sûrement plus cher à SES yeux que moi-même). Passons. IL cherche cherche cherche. Mais impossible de mettre la main dessus. Le foulard en soie de son grand-père paternel a disparu. L'homme qui déjeunait derrière nous l'a volé. C'est certain. Cela ne peut être que ça. ELLE avait bien vu qu'il avait un drôle d'air. Et LUI l'a parfaitement identifié. <> (j'ai mis d'énormes guillemets parce que je ne supporte pas les insultes). "N'empêche, il est doué ce type. Ben c'est un voleur professionel, hein, c'est simple. Il connaît toutes les combines". Il LUI a volé alors qu'il était posé sur sa chaise. Oui. Vraiment fort. Sans qu'ELLE s'en aperçoive en plus... "Je me souviens très bien, j'ai enlevé mon manteau, j'ai mis le foulard en soie sur ma chaise... Et puis il l'a volé. C'est très simple...". ILS vont à la caisse. IL se plaint à la serveuse qui elle n'y peut rien. Elle promet qu'elle mettra le foulard de côté si quelqu'un lui rapporte. ILS sont formels : qu'on se le dise. Ce monde est rempli de voleurs. On sort dans la rue. IL fulmine. Non mais quel salaud. Voler le foulard de son grand-père. "Ce repas m'aura coûté très cher" s'exclame-t-IL d'une voix glacée, furieux. Moi à l'intérieur je souris. C'est pas bien de se réjouir du malheur des autres mais vu ce qu'ILS me font endurer, ILS peuvent bien souffrir un peu aussi. "Hé ! le type là-bas, avec la veste marron, ça serait pas lui ?!?!!" "Non non, il était plus mince que ça..." "Non parce que sinon on lui saute à trois dessus !!!" On arrive près du palais de Justice. IL aperçoit SA soeur, l'avocate. IL commence à lui raconter comment "ce salaud de type LUI a volé SON foulard, mais oui, tu sais celui qui est noir et marron, celui de Pépé, il en avait plein, mais il m'avait donné celui-là... ah là là je suis vraiment..." SES traits furieux et coléreux se transforment soudain en traits étonnés puis honteux et gênés. Et c'est aussi désagréable à regarder que lorsqu'IL est en colère. IL vient de mettre SA main dans SA poche et sort de cette dernière le petit foulard en soie. "Oh, bah il était là ! Nan mais c'est incroyable ça ! J'avais pourtant cherché partout...". Pauvre monsieur. Qu'est-ce qu'il s'est pris. "Nan mais il avait une tête de voleur de toutes façons, et puis si ça se trouve il s'en voulait tellement qu'il est revenu pour le mettre dans ma poche et euh...". J'vous aurais bien dit que c'était moi qui avait piqué le foulard mais... Non. Il était vraiment dans SA poche.

Ecrit par rafaelle-, à 15:13 dans la rubrique Sans titre.

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Dimanche (02/04/06)

Au secours

-->

Je deviens folle.
Je répète des mots à toute vitesse mais ils n'ont rien à faire ensemble.
Je deviens folle je deviens folle je deviens folle
Pourquoi tout le monde est-il tellement pressé ? Pourquoi j'aurais pas le droit de faire un peu ce que je veux ?
J'ai envie d'être libre, de faire n'importe quoi
d'avoir le droit le droit le droit
J'ai l'impression d'être Julie Depardieu
De perdre la tête
de ne plus savoir ce que je dis ce que je fais
Non ne t'inquiètes pas, ça je le garde pour moi
t'as toujours eu confiance en moi n'est-ce pas
aide-moi je perds la tête je deviens dingue
j'ai froid j'ai chaud j'ai mal au dos
j'ai envie de sauter par la fenêtre et de m'envoler loin loin
et être avec toi au chaud tranquillement naturellement simplement
et puis de faire l'amour avec toi et que tu me déraisonnes, que tu me rendes encore plus folle
folle de bonheur
ivre de joie
je ne veux plus savoir comment je m'appelle
je veux vivre dans l'asile de tes bras
je veux n'appartenir qu'à toi
serres moi dans tes bras
je deviens dingue dingue dingue sans toi

Ecrit par rafaelle-, à 20:36 dans la rubrique Sans titre.

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Vendredi (10/03/06)

Albert Dupontel